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Lunch avec Love Hurts

17 janvier 2021
Festival, Rencontre avec...

Entretien avec Elsa Rysto, réalisatrice de Love Hurts

Quel a été le point de départ de votre film, Love Hurts ? 
Le point de départ était d’écrire un film qui parlait de jeunesse et de violence. J’ai réalisé avant de commencer l’écriture que beaucoup de mes films préférés avaient ces deux sujets comme thèmes principaux (Orange mécanique de Kubrick, Elephant de Gus Van Sant, Funny Games de Haneke, et Terminator 2 de James Cameron entre autres), et que le traitement de la violence au sein de ces films me fascinait. C’est là que j’ai réalisé que j’avais très envie de parler de ça, moi aussi. Dans un second temps s’est ajoutée l’idée de mêler ce thème à un genre, celui du teen-movie, en utilisant ses codes, ses référents, sa structure scénaristique, pour l’entraîner ensuite vers une forme plus décalée.

Comment s’est passée la réalisation de Love Hurts, de son écriture à la post-production ?
Le temps de l’écriture était assez long, car très entrecoupé par des périodes de travail sur d’autres projets. Et puis j’ai mis beaucoup de temps à être vraiment satisfaite du scénario entier, il y a beaucoup de versions, de réécritures, de remises en question, et avant que le film ne se lance vraiment en « pré-production », il s’est passé quelques années ! La production et la réalisation étaient de loin les parties les plus fluides et les plus rapides, car tout s’accélère dès qu’on a trouvé des financements, et j’aime beaucoup cette effervescence un peu moins contrôlée que l’écriture que produit la préparation d’un tournage et le tournage en lui-même. C’est là qu’on est plus seule dans ses questionnements et qu’on doit un peu lâcher le contrôle sur le film pour laisser la place aux autres membres de l’équipe, comédiens et techniciens, d’ajouter leur patte et de rendre le film meilleur. C’est grisant et terrifiant à la fois, mais c’est ma partie préférée. La post-production ressemble plus dans sa forme à l’écriture, avec ses questionnements statiques qui reviennent, bien qu’ils soient pour le coup partagés dans un échange constant et stimulant avec les monteurs et mixeurs.

Vous avez choisi Noée Abita pour incarner Sam. Au début du film, Sam est dans le retrait, assez réservée, pour ensuite révéler une certaine violence. Est-ce pour l’intensité contenue de son jeu d’actrice que vous l’avez choisie ?
Le personnage de Sam au début du film est constamment en contrôle, en maîtrise d’elle-même, dans sa tête, et va au fil du temps lâcher de plus en plus la bride pour laisser ses émotions prendre le pas sur ses actions, jusqu’à se transformer en un être presque sauvage, qui va choisir de ne plus suivre les règles de société ni de morale. Noée a en effet cette incroyable capacité à pouvoir exprimer des émotions très fortes avec extrêmement de finesse et de subtilité, pouvant aller facilement jusqu’à des extrêmes tout en restant juste. Elle possède une certaine dualité en elle, entre un côté retenu et un côté sauvage, un côté enfant et un autre beaucoup plus femme, ce qui la rend parfaite pour incarner un personnage en changement, en métamorphose.

Plus généralement, quelles directions avez-vous données à vos acteurs pour Love Hurts ?
Les directions et la manière de travailler étaient très différentes d’un comédien à l’autre, surtout en ce qui concerne Noée et Andranic Manet (Troy), qui ont une façon très différente d’appréhender le jeu. Noée a un jeu très instinctif et spontané, et Andranic est plus dans la réflexion et dans l’intellectualisation, ce qui donne un mélange très agréable pour travailler ! Et ils peuvent tous les deux aller extrêmement loin dans leur démarche propre. Leurs deux personnages subissent une évolution bien marquée dans le film, et ils échangent presque de positions l’un et l’autre dans la dynamique de leur couple. Le détail de la direction s’est fait dans l’idée de marquer le plus subtilement possible cette évolution inverse pour les deux personnages le long du tournage en gardant une cohérence, tout en ne pouvant évidemment pas tourner les scènes dans leur vraie chronologie ! De manière générale, le travail de direction d’acteurs était un réel plaisir sur ce film, ces comédiens, avec tous les personnages secondaires, étant tous extrêmement talentueux et à l’écoute. Je n’aurais pu rêver meilleur casting.

Votre film aborde l’adolescence, dans ce qu’elle peut avoir de plus extrême, tout en instaurant toujours une distance, grâce à la musique, notamment. Pouvez-vous dire quelques mots sur ce traitement distancié de la violence ?
Le traitement de la violence était un point principal dans la réalisation de ce film. L’idée était de lui donner un côté irréaliste et fantasmé qui puisse permettre au personnage de la magnifier, de l’embellir, afin d’être sincèrement attiré par elle, comme ça peut être le cas pour les adolescents de cet âge, et que le spectateur puisse comprendre cette attirance, et la ressente aussi. C’est ce qui permet de justifier ses actes. A contrario, la fin du film (spoiler alert !) a pour but de tout à coup ramener la violence à ce qu’elle est vraiment : brutale, malsaine, gratuite. Cette partie est traitée d’une manière plus crue, plus brutale, et beaucoup plus sale ! Tout à coup on prend conscience de la réalité des actes de cette fille sans qu’ils ne soient plus du tout glamourisés, ni fantasmés. Ils sont réels, et auront des conséquences. On sort du film pour revenir à une réalité froide et moche !

Quel est l’avenir du format court-métrage d’après vous ?
J’espère qu’il pourra continuer de vivre comme il le fait pour l’instant, car je pourrais difficilement imaginer une meilleure plateforme pour permettre aux aspirants à la réalisation de faire leurs preuves et d’avoir un réel accès à ce métier. Sans ce format, la place de réalisateur serait sur une marche si inaccessible que seule une poignée d’élus pourraient y prétendre, et peut-être pas toujours de manière très légitime.

Demain on reconfine, quels plaisirs culturels conseillez-vous pour échapper à l’ennui ?
Étant enceinte de 8 mois et ayant des possibilités d’activités très réduites, je serais preneuse d’idées également ! Mais mon coup de coeur série TV de ces dernières années est Crazy Ex-Girlfriend, une comédie dramatique parodico-musicale qui mélange plein de genres et aborde des sujets rarement traités avec un œil intelligent et hyper novateur. Une des rares séries à proposer une diversité inégalable en termes de personnages puisque dans la saison 1, il n’y a qu’un seul personnage blanc, homme et hétéro sur la dizaine de personnages représentés ! C’est une série complètement absurde et hilarante, et parfois extrêmement triste. Ça donne vraiment envie d’être amie avec ces gens-là. Sinon, je suis aussi complètement addict à RuPaul’s Drag Race et tous ses dérivés. C’est un concours de drag-queens américaines, et le format parfaitement maîtrisé de cette émission la rend vraiment spectaculaire et au summum de l’entertainment. J’ai revu toutes les saisons plusieurs fois déjà. Vivement la nouvelle (qui sera quand même la 13ème !!).

Pour voir Love Hurts, rendez-vous aux séances de la compétition nationale F10.

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29 JAN. > 6 FÉV. 2021
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